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25 avril 2025

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Le député de Gaspé tend la main au milieu culturel

PERCÉ

Stéphane Sainte-Croix

©Jean-Philippe Thibault

Stéphane Sainte-Croix devant la Villa Frederick-James.

Rien n'a encore été décidé quant à la direction précise que prendra la Villa Frederick-James, gérée par la Sépaq. Le député Stéphane Sainte-Croix invite les intervenants culturels à travailler de pair pour en définir le concept.

Récemment, la Table de concertation pour l'avenir de la Villa Frédérick-James demandait au ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, une confirmation quant à la vocation culturelle en arts visuels et pratiques multidisciplinaires de l'établissement emblématique. L'organisation souhaite y réaliser à l'année longue des activités de diffusion, de création, de formation et de médiation culturelle. Le mandat accordé à la Société des établissements de plein air du Québec leur fait craindre le pire, ne voulant pas que le bâtiment devienne « un quelconque attrait touristique supplémentaire, sans vocation définie et n'opérant que de manière saisonnière ».

Le ministre Lacombe a confirmé à Radio-Canada que l'espace aménagé au rez-de-jardin, à la fine pointe des dernières technologies muséales, devait être selon lui un lieu de diffusion culturelle.

Une perche tendue

 

Pour Stéphane Sainte-Croix, il a toujours été clair qu'une nouvelle entité ne serait pas créée afin de gérer les opérations de la Villa Frédérick-James, sauvée par Québec grâce à des investissements de 25,5 millions de dollars. « La question de la pérennité, il n'y a pas un organisme du milieu qui a la capacité de faire ça. La Sépaq est un partenaire naturel, étant déjà propriétaire d'actifs à Percé en patrimoine bâti », explique d'emblée le député, en référence aux infrastructures du parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé ainsi qu'aux autres bâtiments au centre-ville, comme la bâtisse du Musée Le Chafaud.

Ceci dit, il invite les partenaires à s'impliquer pour définir le concept final. « La porte est grande ouverte pour bâtir ensemble; faire en sorte que les organismes locaux y trouvent leur compte pour le rayonnement de la villa. Il n'a jamais été question qu'ils soient les seuls maîtres à bord. On ne va pas créer demain matin un autre joueur culturel, une autre organisation. On a déjà des grands enjeux culturels, dont ceux des musées. Ceci dit, est-ce que ça exclut toute forme de participation? Bien au contraire. Le nouveau PDG de la Sépaq consent à établir un partenariat. On tend la perche pour qu'ils [les organismes culturels] soient partie prenante. Tout est sur la table. On a intérêt à collaborer là-dedans; on vient de mettre 25,5 millions dans un bâtiment patrimonial qui offre des capacités de mise en valeur extraordinaires. »

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