02 avril 2025

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Publications Le Soir – Jean-Philippe Thibault

En tournée dans La Côte-de-Gaspé un peu plus tôt cette semaine, la députée sortante a dévoilé le premier pilier de sa stratégie régionale.

La candidate libérale s’est engagée à rehausser le seuil de tonnage permis pour les contrats fédéraux accessibles aux chantiers de la région. Pour l’instant, des chantiers comme le Chantier Naval Forillon à Gaspé et Chantier Maritime Verreault à Les Méchins ne peuvent soumissionner que sur des contrats fédéraux de construction ou de réparation de navires de 750 tonnes et moins.

Si elle est réélue, Diane Lebouthillier s’engage à permettre à ces chantiers d’accéder à des contrats de 1000 tonnes et moins, ouvrant ainsi la porte à de plus grands marchés, notamment dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Cette promesse s’inscrit dans la vision nationale du premier ministre Carney, qui s’est engagé à travailler avec tous les chantiers maritimes du pays dans le but d’atteindre l’objectif de l’OTAN pour que les dépenses de défense chaque pays atteignent finalement 2 % de leur produit intérieur brut.

« Depuis des décennies, nos chantiers maritimes ont fait leurs preuves, et c’est maintenant le temps de les amener au niveau supérieur, indique la candidate dans Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine-Listuguj. L’annonce d’aujourd’hui [lundi] leur permettra d’accéder à plus de contrats, donc plus d’emplois pour notre monde, plus d’entreprises qui graviteront autour, plus de richesse et tout ça ne pourra que profiter à l’occupation du territoire. Je serai toujours fière de défendre les entreprises de chez nous, parce que l’innovation maritime elle commence ici, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. »

Diane Lebouthillier rappelle au passage que depuis 2015, le gouvernement libéral a investi plus de 132 millions de dollars dans trois chantiers maritimes de la circonscription – dont deux contrats totalisant 88 millions au Chantier Naval Forillon pour la construction de quatre bateaux de recherche et de sauvetage et du premier navire hybride de la Garde côtière canadienne – permettant de créer et maintenir plus de 200 emplois bien rémunérés et hautement spécialisés. En décembre, la MRC de La Côte-de-Gaspé a aussi signifié ses intentions de miser sur la construction navale avec l’embauche d’une ressource, dans le but avoué de diversifier son économie avec en toile de fond la crise dans l’industrie de la crevette nordique.

La députée sortante entend quant à elle dévoiler un nouveau pilier de sa stratégie régionale chaque semaine, et ce jusqu’au 28 avril.