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Diane Lebouthillier perd son ministère
NEWPORT
©Photo Publications Le Soir – Jean-Philippe Thibault
La députée et ministre Diane Lebouthillier.
La députée de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine ne sera pas reconduite à la tête des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne (MPO) au sein du prochain conseil transitoire des ministres de Mark Carney. Elle avait été nommée à ce poste en juillet 2023.
Diane Lebouthillier, première Québécoise à avoir occupé ces fonctions, dit quitter la tête haute et avec le sentiment du devoir accompli, affirmant que la quasi-totalité de sa lettre de mandat avait été complétée. Elle précise que ses années comme ministre du Revenu national puis au MPO ont été l’honneur de toute une vie. Son successeur sera connu vendredi. Selon la tradition d'alternance, le poste pourrait être donné à un député de l'ouest du pays.
La députée et ministre a été fidèle à son chef Justin Trudeau jusqu’à la fin, même aux heures les plus difficiles où son leadership était remis en question en fin d’année, avant sa démission puis la guerre tarifaire qui s’en est suivi avec les États-Unis. Elle avait par la suite donné son appui à Chrystia Freeland dans la course à la chefferie du Parti libéral du Canada.
Philosophe, la Gaspésienne précise dans une déclaration écrite que les circonstances lui permettront de se consacrer à temps plein à son rôle de députée fédérale. Le plan de match reste par ailleurs le même en sollicitant un quatrième mandat. « Je suis plus motivée que jamais […] Face à la guerre tarifaire de Trump qui menace notre économie et nos emplois, je demeure déterminée à me battre pour notre monde et continuer de livrer des résultats concrets pour notre belle région. »
Le PLC a renversé la vapeur dans la circonscription face au Bloc québécois selon le dernier coup de sonde du site Qc125. Depuis la démission annoncée de Justin Trudeau, les appuis n’ont cessé de grimper, alors que ceux du Bloc ont diminué. La longueur d’avance se situe actuellement dans la marge d’erreur. Les deux autres partis demeurent stables, mais très loin derrière.
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