Des retombées 150% plus élevées pour les croisières d’hiver

GASPÉ

©Jean-Philippe Thibault

Les 527 passagers et 758 membres d'équipage ont généré des retombées économiques directes d’environ 140 000 $, soit une moyenne de 271$ par passager.

Escale Gaspésie dresse un bilan positif des cinq arrêts du Commandant Charcot à Gaspé, suite à son dernier départ du quai de Sandy Beach dimanche.

Au total, ce sont 527 passagers et 758 membres d'équipage qui ont pu apprécier les joies de l’hiver gaspésien. Ceux-ci ont généré des retombées économiques directes d’environ 140 000 $, soit une moyenne de 271$ par passager. C’est plus du double que la moyenne de la plus récente saison estivale et automnale, qui était de 108$ par passager. Les retombées par passager sont 150% supérieures. Ces données ne sont probablement pas étrangères au fait que les escales hivernales ont duré en moyenne 35 heures, comparativement à entre 6 et 10 heures l’été et l’automne.

Sur place, les visiteurs ont notamment fait de la randonnée en raquettes dans le parc national Forillon, découvert la culture mi’gmaq et glissé au mont Béchervaise. « Ce qui rend ces escales spéciales, c’est la relation qui se crée entre les voyageurs et notre région. Gaspé n’est pas juste une destination, c’est une expérience qui marque », souligne le chef d’escale, Igor Urban. Riche de cette inauguration, Escale Gaspésie veut maintenant se positionner comme une destination quatre saisons. Rappelons que c’est la première fois qu’un bateau de croisière internationale s’aventurait sur les eaux du Saint-Laurent l’hiver. La compagnie française du Ponant, qui possède le Commandant Charcot, a confirmé qu’elle serait de retour en 2027. Des arrêts sont déjà prévus à Sept-Îles, selon ce que rapportait plus tôt le Nord-Côtier. Personne n’était disponible aujourd’hui chez Escale Gaspésie pour commenter.

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