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04 décembre 2024

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Aires protégées : La Côte-de-Gaspé renvoie la balle à Québec

PROJETS D'AIRES PROTÉGÉES

Daniel Côté

©Daniel Côté - Gaspésie Nouvelles

Le préfet de La Côte-de-Gaspé, Daniel Côté.

La Côte-de-Gaspé a reçu 19 propositions d’aires protégées sur son territoire, pour l’équivalent de quelque 4000 kilomètres carrés (sur un total d’environ 6000 kilomètres carrés).

Celle-ci a adopté une stratégie différente d’autres MRC, dont La Haute-Gaspésie qui a rejeté en bloc les 20 demandes qu’elle avait reçues.

Les élus de La Côte-de-Gaspé ont plutôt décidé de n’en rejeter aucune, et de renvoyer la balle dans le camp de Québec pour l’analyse des dossiers. « Le gouvernement, c’était peut-être juste pour nous impliquer [les MRC] parce qu’au final, qu’on soit pour ou contre, il va faire l’analyse pareil », soutient le préfet, Daniel Côté.

Ce dernier a qualifié de « bonne » l’orientation générale des aires protégées, mais « d’expéditive » la manière de procéder, faisant référence à l’appel à projets lancé par Québec en juin. Les résolutions d’appui des MRC doivent être déposées d’ici le 10 janvier. Celles-ci sont une première étape avant que les projets soient analysés en plus haute instance.

Daniel Côté note que la MRC évolue dans un territoire qui vit de ses richesses naturelles (l'éolien, la potentielle relance de l’industrie minière, la foresterie, les pêches), et qu’elle doit peser les pour et les contre du développement économique et de la préservation du territoire avant de donner son avis ferme. « On a entendu beaucoup de discours contradictoires […] Quand on n’est pas surs de rien, appuyer mur à mur un projet, c’était ambivalent pour nous. On est prêts à faire notre part, notre 30% [pour répondre aux ambitions de protéger cette proportion du territoire d’ici 2030]. On est prêts à en faire plus, mais avec le délai qui nous est imparti, on a vite compris qu’on ne pourrait pas éplucher tous les dossiers et mesurer les tenants et aboutissants. On ne se positionne pas. On dit au ministère de l’Environnement d’analyser les contraintes réelles sur le territoire pour nous, avec les nombreuses ressources spécialisées qu’ils ont. On participera ensuite au processus consultatif et on donnera notre avis quand on aura l’heure juste. »

Facture de 3,8 M$ pour l’évaluation foncière

 

Dans un autre ordre d'idée, des services professionnels ont été retenus pour l’évaluation foncière des municipalités de Grande-Vallée, Petite-Vallée, Cloridorme, Gaspé et Murdochville (ainsi que les territoires non organisés de Rivière St-Jean et de Collines-du-Basque) du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2030. Le contrat est évalué à 3,8 millions de dollars, en hausse de 30% comparativement à l’entente précédente. La MRC doit obligatoirement faire affaire avec une firme privée. Le Groupe Altus est le seul à avoir soumissionné. « C’est énorme, mais on est contraint d’aller de l’avant même si la hausse est assez marquée. Il y a plusieurs firmes au Québec mais on dirait qu’il n’y a toujours qu’un soumissionnaire par territoire », laisse tomber le préfet Côté.

Commentaires

10 décembre 2024

gagnon.roger@gmail.com

Des aires protégées? Comme dans la réserve de Matane (SEPAQ) qui ressemblent de plus en plus à des zones controlées pour le plaisir des petits amis.

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