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Retour02 décembre 2024
Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca
En bref : maternelles, bénévolat et pouzzolane
GASPÉSIE
©Photo l'Avant-Poste - Dominique Fortier
La proportion d’enfants de maternelle 5 ans vulnérables dans au moins un domaine de leur développement était significativement plus faible en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine comparativement à l’ensemble du Québec.
Voici en rafale quelques nouvelles brèves tirées de l'actualité des derniers jours.
Moins d’enfants vulnérables en Gaspésie
La proportion d’enfants de maternelle 5 ans vulnérables dans au moins un domaine de leur développement était significativement plus faible en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine à 24,3 % comparativement à l’ensemble du Québec à 28,7 %. Ces données sont issues de la troisième édition de l'Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle réalisée en 2022 par l’Institut de la statistique du Québec.
Cette enquête permet d’obtenir un portrait de l'état de développement des enfants inscrits à la maternelle selon cinq domaines de développement mesurés par l'Instrument de mesure du développement de la petite enfance : la santé physique et le bien-être, les compétences sociales, la maturité affective, le développement cognitif et langagier, et les habiletés de communication et connaissances générales. Les enfants vulnérables sont plus susceptibles que les autres d’éprouver des difficultés d’ordre scolaire, moteur, émotionnel ou social.
Les résultats de l’enquête révèlent également que certaines caractéristiques sont associées à la vulnérabilité chez les enfants de maternelle 5 ans, telles que le fait d’être un garçon et de fréquenter une école anglophone.
Christine Duguay lauréate du prix Dollard-Morin
L’engagement exceptionnel de Christine Duguay a été souligné récemment, elle qui est la lauréate du prix du bénévolat en loisir et en sport Dollard-Morin en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Christine Duguay œuvre au Club de volleyball l’Impérial de l’école secondaire C.-E.-Pouliot depuis l’intégration de sa fille dans une équipe il y a huit ans. Elle y multiplie depuis ses implications (kiosques d’inscription, accueil, sécurité, entrée des résultats) afin que chaque compétition et chaque tournoi soient à la hauteur des attentes. À titre de présidente de Volleyball Gaspé, elle dirige non seulement les ligues primaires et adultes, mais aussi les compétitions civiles. Elle orchestre également les campagnes de financement pour les programmes secondaires et collégiaux, permettant à de nombreux athlètes de participer à des événements majeurs (elle conduit d’ailleurs elle-même le minibus pour s’y rendre). En plus d’avoir été membre active du conseil d’établissement de l’école secondaire C.-E.-Pouliot pendant six ans, Christine Duguay a siégé aux conseils d’établissement de l’école primaire Saint-Rosaire et de l’école de musique Mi-La-Ré-Sol, tout en s’impliquant au sein du Club de soccer de Gaspé. En 2024, son dévouement a été souligné par la remise du prix ExcÉlan de Loisir et Sport Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine.
©Photo – Gouvernement du Québec
Christine Duguay.
©Photo PQ
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé.
Pour une étude d’impact à la mine de pouzzolane
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a déposé vendredi une motion appuyant la tenue d’une étude d’impact sur le Québec du projet de mine de pouzzolane, au Nouveau-Brunswick. Tous les partis de l’Assemblée nationale ont voté en faveur, ce qui devrait permettre à la santé publique d’avoir les coudées plus franches pour répondre aux inquiétudes de certains Gaspésiens. Rappelons que EcoRock Dalhousie veut exploiter 3 millions de tonnes de pouzzolane par an. Des citoyens craignent les impacts environnementaux du projet minier, qui pourraient se répercuter jusque de l’autre côté de la baie des Chaleurs. Le site de la mine à ciel ouvert et son terminal maritime sont notamment à l’embouchure de la rivière Ristigouche. Étant au Nouveau-Brunswick, le projet de pouzzolane n’est pas soumis à une étude d’impact environnemental pour la Gaspésie précisément. La motion appuie ainsi la direction de la santé publique dans sa volonté de mener une telle étude d’impact sur le projet pour le Québec, en plus de demander au gouvernement du Nouveau-Brunswick de tenir compte des impacts sur le territoire québécois avant d’autoriser le projet.
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