05 septembre 2024

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo tirée de Facebook – Municipalité de Petite-Vallée

Le cénotaphe est aussi dédié à ceux qui ont servi ou qui servent toujours sous les drapeaux.

C’est d’ailleurs en célébrant le 80e anniversaire de cet épisode en 2022 que l’idée est venue à Paulette Brousseau et Jacques Bouchard – respectivement major et capitaine à la retraite des Forces armées canadiennes – de mettre sur pied un cénotaphe à Petite-Vallée, qui vise notamment à faire connaître cette histoire et à développer un sentiment de fierté chez les Gaspésiens quant aux accomplissements des Canadiens qui ont participé à la défense du territoire au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Un tel monument est aussi dédié à ceux qui ont servi ou qui servent toujours sous les drapeaux. Rappelons que la mairesse de l’époque, Mélanie Clavet, a marrainé la construction du cénotaphe, qui a ensuite été portée par sa successeure, Monika Tait.

Le tout a débouché deux ans plus tard à l’inauguration officielle du monument, le 1er septembre, à la Place du souvenir. Plusieurs invités de marque ont assisté à la cérémonie, dont la lieutenante-gouverneure du Québec et ex-cheffe de Gespeg, Manon Jeannotte. De nombreux vétérans des Forces armées canadiennes, des représentants de la Marine royale du Canada, des cadets de l’armée et des membres de la Légion royale canadienne étaient également sur place. Environ 150 personnes ont assisté à l’événement.

« Nous estimons sincèrement que le projet […] a atteint avec brio l’ensemble des objectifs fixés grâce au travail hors-pair des membres du comité organisateur ainsi que de l’aide financière accordée par nos partenaires de même que les généreux donateurs qui y ont contribué par leur bénévolat ou leur apport », se réjouit Jacques Bouchard.

En plus des anciens combattants de la Première et Deuxième Guerre mondiale, le cénotaphe se veut également un hommage aux militaires qui ont servi à titre de casque bleu sous l’égide des Nations Unies et qui se sont vu décerner le prix Nobel de la paix en 1988.

« Il y a des vétérans partout en Gaspésie, qui a contribué très fort aux efforts de guerre et on doit continuellement leur rendre hommage parce que c’est grâce à leur travail qu’on vit dans une société de paix et de liberté », note pour sa part le préfet de la MRC, Daniel Côté.