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23 août 2024

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Des enseignants qui se démarquent à l’international

GASPÉ ET GRANDE-RIVIÈRE

Éric Tamigneaux

©Photo Cégep de la Gaspésie et des Îles

Éric Tamigneaux, enseignant à l’ÉPAQ.

Éric Tamigneaux, enseignant et chercheur à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ), a été nommé au conseil scientifique international du parc national du Banc d’Arguin, en République islamique de Mauritanie, en Afrique de l’Ouest.

En avril 2024, dans le cadre du projet Solutions écosystémiques d’adaptation durable mené par le Cégep en Mauritanie, au Sénégal et en Gambie, Éric Tamigneaux s’était rendu à un forum en Guinée-Bissau, un événement organisé par le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest. À cette occasion, il a été approché par un membre du conseil scientifique du parc national du Banc d’Arguin (PNBA). Après un processus de sélection, sa nomination a été annoncée récemment, pour un mandat de trois ans.

Le PNBA est un parc côtier de 12 000 km2 caractérisé par sa biodiversité marine et sa grande concentration d’oiseaux migrateurs. En plus des 200 espèces de poissons qui y vivent, plus de 2 millions d’oiseaux s’y posent en cours de migration. Ce parc a été créé en 1976 et classé zone humide d’importance internationale par la Convention Ramsar quelques années plus tard. En 1989, il a été reconnu comme patrimoine mondial par l’UNESCO. Son conseil scientifique est un organisme consultatif indépendant composé de 11 scientifiques de renommée internationale, engagés dans la protection d’habitats naturels.

Son expertise sera mise à contribution au sein de ce conseil scientifique. Éric Tamigneaux participera aux discussions concernant les initiatives favorisant la préservation des espèces vivant dans le parc, les projets de recherche qui y ont lieu ainsi que l’harmonisation de la protection des espèces marines avec les activités de pêche artisanale à la planche à voile (petite embarcation non motorisée), permises aux pêcheurs de la communauté Imraguen à des fins de subsistance.

Docteur en biologie océanographie, il enseigne à l’ÉPAQ depuis 25 ans et a largement contribué au développement de l’enseignement à distance et de la recherche sur l’aquaculture. Il y a un peu plus d’un an, il a participé à un projet d’aquaculture d’huîtres au Sénégal.

Missions internationales

 

D’autres membres du Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine se sont démarqués dans les derniers mois. Pelope Adzakpa et Isabelle Gendron-Lemieux, respectivement enseignant de mathématiques au campus de Gaspé et enseignante en aquaculture à l’ÉPAQ, ont participé à des projets de mobilité enseignante cet été. Pelope Adzakpa s’est déplacé en Côte d’Ivoire du 27 mai au 8 juin pour un projet de partage d’expertise. il s’est rendu à Abidjan, capitale ivoirienne, afin de donner des séminaires sur l’optimisation combinatoire, ce qu’on appelle aussi la recherche opérationnelle. Ces présentations sont offertes à des étudiantes et étudiants en licence (baccalauréat) et au master (maîtrise) de finance, d’actuariat et d’économie appliquée. Le projet concerne également des formations en ingénierie de statistiques appliquées.  

Isabelle Gendron-Lemieux, quant à elle, est allée suivre une formation à Brest, du 19 juin au 5 juillet. Elle s’est rendue en France pour participer à une formation de huit jours sur la taxonomie traditionnelle et moléculaire de macroalgues marines. Ce projet, en partenariat avec l’Université de Bretagne occidentale, comprend des inventaires sur le terrain, l’apprentissage et le perfectionnement de techniques d’identification, et des visites d’entreprises. L’enseignante a également présenté les activités sur les macroalgues effectuées par l’équipe du programme Techniques daquaculture de l’ÉPAQ. 

Au cours de l’année 2023-2024, cinq enseignantes et enseignants du Cégep de la Gaspésie et des Îles ont participé à des projets à l’international.

Commentaires

24 août 2024

gagnon.roger@gmail.com

Un de plus.. Vite l'avion pour protèger les environnements. Y a queque chose qui ne tourne pas rond dans ce monde des supposés protecteurs des environnements. On va le subventionner lui aussi? La bêtise est devenue environnementale. Vite le vire vent de 300 mètres. haha J'ai connu la disparition de la morue, de celle possible du maquereau, etc.. Et tous ces scientifiques conseillaient. Jetez un coup d'oeil à leurs expertises depuis 60 ans. Juste un ti coup d'oeil

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