Phase 2 confirmée au havre de Newport

Tout d’abord, la deuxième phase des travaux devrait commencer cet automne. Celle-ci consistera à reconstruire ce qui est communément appelé le quai des côtiers, qui sera complètement démoli puis refait un peu plus loin, en forme de « U ». Cette nouvelle infrastructure ajoutera un peu plus de 120 pieds de quais, permettant à une quinzaine de homardiers de s’y amarrer.

Un peu de dragage a déjà été effectué pour la deuxième phase, puisque la première phase en nécessitait. Celle-ci est presque terminée et ajoutera au final 278 autres pieds de quai. Il ne reste qu’à brancher les systèmes hydraulique et électrique, en plus d’installer les lampadaires. Le tout devrait être effectué dans les prochaines semaines. Ces deux phases viendront ajouter près de 400 pieds de quai.

« On était à l’étroit et on pouvait répondre à la demande, mais les quais étaient désuets. Cette année on a été chanceux parce que des bateaux n’ont pas pu venir, sinon on aurait eu des problèmes de logistique », explique Luc Legresley, président de l’administration portuaire de Newport.

Deux autres phases sont prévues ultérieurement. La troisième comprendra la construction d'une digue permettant la création d'une aire de services du côté est du quai des côtiers, alors que le quatrième consistera en la démolition du quai des côtiers et sa reconstruction légèrement à l'est de ce dernier.

Luc Legresley est confiant que le projet en entier se concrétise plus tôt que tard. « Le niveau de confiance est là avec les discussions que j’ai eues avec Pêches et Océans Canada. Au Québec, le quai de Newport est la priorité #1. La troisième phase pourrait arriver même plus vite qu’on pense. »

Le coût de la deuxième phase n’a pas été dévoilé, mais la première était d’environ 2,5 millions de dollars et l’ensemble des quatre phases pourrait coûter environ 20 millions, croit l’administration portuaire. « Je suis très fière de confirmer que nous passerons dès cet automne à la prochaine étape des travaux du havre de Newport, une infrastructure portuaire si névralgique pour notre belle région », se réjouit de son côté Diane Lebouthillier.