Actualités
Retour22 mai 2024
Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca
Des moyens de pression au CPE La Belle Journée
CHANDLER
©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles
Les moyens de pression excluent la grève pour le moment.
Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CPE La Belle Journée ont voté hier soir à l’unanimité des moyens de pression - excluant la grève - afin d’appuyer leur comité de négociation. Le syndicat affilié à la CSN est en négociation en vue d’une première convention collective.
Les négociations achoppent principalement sur le maintien de la sixième semaine de vacances, les 10 jours annuels de congé maladie et le respect de l’ancienneté acquise. Selon la partie syndicale, l’employeur refuse de reconnaitre ces acquis accordés avant la syndicalisation, ce qui aurait pour conséquence de plafonner les vacances annuelles à cinq semaines, de réduire les congés annuels à 8 jours et de ne pas considérer l’ancienneté lors de certaines absences, comme un retrait préventif ou un congé de maternité. Les moyens de pression qui seront mis de l’avant n’ont pas été précisés pour le moment.
« Les éducatrices et le personnel ont choisi de se syndiquer pour assurer une stabilité et se protéger, sur le long terme, en cas d’agrandissement ou de changements. Jamais cette syndicalisation n’a été en réaction ou contre notre direction. Voilà pourquoi nous sommes surpris par cette volonté de couper nos conditions de travail que nous avions avant la syndicalisation », lance Marie Cyr, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CPE La Belle Journée - CSN.
L'organisation possède deux établissements à Chandler et Grande-Rivière et compte 38 salariées, éducatrices et autres membres du personnel. Les membres sont syndiqués à la CSN depuis le 7 juillet 2023.
« Parce qu’elles ont voulu se syndiquer, l’employeur coupe des acquis aux salariées. C’est inacceptable. Présentement, la 6e semaine de vacances est payée, les 10 jours de congé annuel sont payés et l’ancienneté est reconnue. Pourquoi faire payer aux salariées le choix de s’être syndiquées? », se demande Serge St-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.
« Nous voulons maintenir nos acquis. Les membres ont décidé d’envoyer un message clair à l’employeur. Les salariées vont se battre pour conserver nos conditions de travail et il est hors de question de perdre ce que nous avons », conclut Marie Cyr.
©Photo fournie par le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CPE La Belle Journée - CSN.
L'organisation possède deux établissements à Chandler et Grande-Rivière et compte 38 salariées, éducatrices et autres membres du personnel.
Commentaires