Du sang neuf au Géoparc; soirée réussie avec Ricardo

PERCÉ

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Le menu préparé par Ricardo Larrivée, le chef Christophe Mamelonet et sa brigade a permis de récolter 33 000$ samedi soir, au profit du Géoparc.

Nathalie Spooner entame son dernier droit à la direction générale du Géoparc de Percé, elle qui terminera officiellement son mandat le 10 mai.

Tel que mentionné récemment par le Gaspésie Nouvelles, c’est Guillaume Fleury qui assurera la succession. La directrice générale sortante avait annoncé ses couleurs en août et devait initialement quitter ses fonctions en septembre. Elle a cependant remis son départ à plus tard, le temps d’assurer une transition et de trouver une relève, à la plus grande joie du conseil d’administration. Guillaume Fleury, lui, est entré en fonction le 22 avril. Le conseil d’administration a d’ailleurs chaudement salué le travail effectué par sa directrice générale depuis son arrivée il y a un an, en mai 2023.

« [Elle a] parfaitement orchestré la transition avec le nouveau directeur général […] Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Madame Spooner pour son engagement et son dévouement depuis son arrivée. Elle a non seulement mené avec succès la saison 2023, mais a également joué un rôle crucial dans l'élaboration et la mise en œuvre du plan de redressement. Madame Spooner a travaillé avec assiduité pour satisfaire aux critères de l’UNESCO, ce qui ouvrira la voie à une réévaluation positive de l’accréditation du Géoparc en juillet prochain. Son engagement a été crucial pour faire avancer ces initiatives avec succès, et sans son soutien précieux, le Géoparc aurait difficilement pu poursuivre ses activités [et] est très reconnaissant [envers elle] pour son leadership, son professionnalisme, et son engagement envers la mission et les valeurs de l'organisation. »

©Photo fournie par le Géoparc de Percé

Guillaume Fleury.

Souper réussi avec Ricardo

Samedi soir, le souper-bénéfice gastronomique au profit du Géoparc avec Ricardo Larrivée aura permis d’engranger la coquette somme de 33 000$. Plus de 160 convives et invités ont pu apprécier le repas cinq services concocté par Christophe Mamelonet et son escouade, en collaboration avec le cuisinier le plus populaire du Québec. L’objectif initial était de 150 personnes.

Tous les profits ont été réacheminés dans la campagne de financement pour conserver l’accréditation de géoparc mondial de l’UNESCO. Des inspecteurs se déplaceront en juillet pour évaluer le site et voir si certains critères jugés insuffisants en 2022 répondent aujourd’hui à leurs standards de qualité. « On va passer un examen. Il faut montrer patte blanche et faire nos démonstrations, mais le financement de l’exercice est assuré », expliquait samedi soir Daniel Leboeuf, le président du conseil d’administration.

Parmi les critères, il fallait notamment améliorer la signalisation touristique, créer une vitrine internationale, revoir les efforts de promotion, ainsi qu’élaborer un plan de développement clair sur cinq ans pour des actions de conservation et d’éducation. Les liquidités étaient cependant basses jusqu’à récemment, d’où l’idée de la campagne de financement visant à amasser 50 000$ et qui se poursuit actuellement.

« Ça exige des frais et cette année on était un peu short. On va pouvoir boucler le budget avec ce souper, pour permettre aux inspecteurs de voir qu’on a bien fait les choses », précise Daniel Leboeuf. La décision finale des inspecteurs est attendue à l'automne.

Pour Ricardo, Gaspésien d’origine et Percéen depuis peu, de contribuer à son nouveau milieu de vie allait de soi et il ne s’est pas fait prier pour entrer dans la danse. « J’ai accepté spontanément. Je veux que ce soit là pour longtemps; pour les générations à venir. Si je peux faire quelque chose comme citoyen de Percé, j’embarque. Il n’y en a pas beaucoup des géoparcs comme ça à travers le monde. Il faut le sauver, mais surtout le rendre pérenne. »

Le souper-bénéfice avait par ailleurs des airs de fête alors que les homardiers venaient tout juste de prendre la mer pour débuter leur marathon en mer de 68 jours et que plusieurs acteurs socioéconomiques, politiques et touristiques du Rocher-Percé se revoyaient pour certains pour une première fois après une longue période hivernale. « C’est aussi la célébration du début d’une saison. Les gens qui sont ici ont envie de se voir et ça fait du bien. Pour moi, c’est un événement qui a aussi une valeur sociale et culturelle pour la région, qui va au-delà du Géoparc », ajoute Ricardo Larrivée. Est-ce que l’événement pourrait devenir récurrent annuellement? L’idée a été lancée et sera étudiée. À suivre.

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