Politique
Retour12 avril 2024
Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca
En bref : une entente entre Percé et ses syndiqués
PERCÉ
©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles
À la suite d’une plainte d’entrave et d'ingérence déposée par le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Percé (affilié à la CSN) contre son employeur – la Ville de Percé – les deux parties sont finalement parvenues à une entente.
Celle-ci prévoit un engagement au respect des obligations prévues au Code du travail, notamment l’article 12 sur lequel la plainte se basait, et qui indique « qu’aucun employeur, ni aucune personne agissant pour un employeur ou une association d’employeurs, ne cherchera d’aucune manière à dominer, entraver ou financer la formation ou les activités d’une association de salariés, ni à y participer. » Le syndicat et la Ville de Percé ont partagé un communiqué commun hier, précisant que chacun souhaite maintenant favoriser les relations de travail et que cette entente est un pas dans la bonne direction.
Commentaires
13 avril 2024
Luc Dumas
Si le communiqué se limite à ce texte, il est clair que la ville (Cathy Poirier) est visée. Au moins, ce règlement va permettre de minimiser les frais d'avocats du moins dans cette cause. Espérons que ça va permettre de rétablir une certaine paie dans les relations de travail. La prochaine cause en relation de travail impliquant la mairesse, si on se fie aux articles de journaux devrait être entendu dans les prochaines semaines. Encore des frais d'avocats que devront payer les citoyens de Percé. On ajoute les frais d'avocats et les pénalités à la suite des enquêtes impliquant son conjoint, les plaintes à l'environnement, l'appel de la cause reliée à la redevance et quoi d'autre. Le total de tous ces services juridiques est probablement rendu dans les dizaines des milliers $. Il ne faut pas oublier les possibles pénalités qui peuvent être imposées par le ministère de l'environnement dans les dossiers d'enfouissement illégaux. Doit-on être surpris qu'il ne reste plus d'argent pour maintenir le bureau d'information touristique dans la capitale touristique de la Gaspésie. Madame Poirier a répété à plusieurs occasions qu’elle est transparente avec la population. Alors les citoyens apprécieraient certainement que cette transparence se concrétise par une liste des frais d’avocats depuis qu’elle est mairesse. De plus, Il faut aussi considérer qu’elle a engagé un avocat à temps plein. Une ville de 3000 habitants. Par exemple, Madame la Mairesse, pourrait fournir d’autres informations tels que: Les frais reliés à : • Ses déplacements pour l’UMQ, la FQM, etc. • Tact Communications pour faire accepter tous ses beaux projets comme la redevance. • Les frais professionnels reliés au projet des chutes de la Rivière aux Émeraude. • Aecom pour la rue commerciale • Les études pour le centre de congrès. On a vraiment besoin de ça à Percé • L’appel de proposition pour la vente de terrain avec un document de 209 pages. Quels sont les rues qui auraient pu être réparés avec tout cet argent. Il y en a certainement quelques-unes. Ce qui se passe à Percé est triste.
14 avril 2024
Jean-François Gagné
Juste en frais juridiques on a déjà dépassé le 200,000$. En plus un procureur à temps plein qui ne semble jamais avoir ni l’expérience, ni la compétence pour le genre de litige dans lequel Cathy Poirier l’entraîne. Et on parle même pas encore des dossiers touchant l’environnement. Il faudra bien un jour savoir si le rôle du procureur est de protéger les intérêts de la mairesse et de son conjoint ou ceux des citoyens.