15 février 2023

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

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©Photo fournie par Jacques Poirier

Le montant des travaux est évalué entre 5 et 10 millions de dollars.

Le montant des travaux est évalué entre 5 et 10 millions de dollars. La réception des soumissions se terminera le 16 mars. Si le gouvernement trouve chaussure à son pied, les travaux pourraient être entamés dès cette année.

Le ministère des Transports et de la mobilité durable ajoute que d'autres appels d'offres suivront dans les prochaines semaines, notamment pour des travaux de réfection sur le pont de la rivière Saint-Siméon, à Saint-Siméon, ainsi que les ponts du ruisseau Cullens et du ruisseau à Day, à Bonaventure.

Ces interventions s'ajouteront aux opérations en cours pour réhabiliter le chemin de fer entre Caplan et Port-Daniel-Gascons, soit le deuxième tronçon du vaste chantier annoncé dès 2015 afin de remettre sur rail l’ensemble des 325 kilomètres de voie ferrée entre Matapédia et Gaspé. Le déplacement d’un tronçon de 1,4 kilomètre de voie existante a été annoncé en décembre dernier dans le secteur de Port-Daniel-Gascons.

« Je peux vous assurer que nous ne ménageons aucun effort pour assurer une mise en service de ce tronçon dès 2024 », a indiqué par communiqué la ministre aux Transports, Geneviève Guilbault.

De son côté, le député de la CAQ dans Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, indique qu’aucun échéancier n’est avancé pour le moment pour la réfection jusqu’au bout de la péninsule, mais que les évaluations se poursuivent. « On veut rendre les choses prévisibles dans la mesure du possible. L’objectif ultime c’est de mettre une date de tombée sur la finalisation des travaux, mais c’est plus complexe que ç’a en a l’air », analyse-t-il.

Ce dernier salue d’ailleurs l’intérêt de la société civile au dossier ferroviaire, en lien avec la création de la Table d’échange et de mobilisation. « C’est certain que nos interlocuteurs privilégiés ce sont les élus de la région, mais on est loin d’être fermés à aller chercher les intrants de la société civile pour faire en sorte de bonifier notre vision de la reprise du rail, parce que la prochaine étape qu’on va se mettre à jaser dans un avenir assez rapproché une fois l’infrastructure consolidée, c’est de réfléchir à son utilisation. On parle autant des biens que des personnes, donc mettre à profit les acteurs de la société, autant industriels, corporatifs que citoyens, pour faire profiter autant que possible l’infrastructure de manière efficiente à l’économie. La création de cette Table peut être une bonne nouvelle et une bonne plateforme d’échanges. »

La Table a aussi tendu la main afin d’inclure les députés locaux de la CAQ dans Bonaventure et Gaspé dans leurs discussions. « C’est quelque chose que l’on n’exclut pas, au contraire », a signifié plus tôt le porte-parole Carol Saucier.