Le chalet de ski sera adapté aux personnes à mobilité réduite

GASPÉ

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Une vaste terrasse extérieure orientée vers la montagne sera aussi construite au rez-de-chaussée, elle qui ferait pratiquement toute la largeur du bâtiment.

Des travaux devraient être entamés ce printemps afin de rendre plus accessible le chalet du Centre de ski Mont-Béchervaise, à temps pour la saison de glisse suivante.

Les salles de bain seront ainsi adaptées aux personnes à mobilité réduite alors que tous les étages pourront ultimement être accessibles en chaise roulante. Une vaste terrasse extérieure orientée vers la montagne sera aussi construite au rez-de-chaussée, elle qui ferait pratiquement toute la largeur du bâtiment. Une autre, plus petite, sera érigée à l’étage supérieur.

Les travaux sont estimés à environ 400 000$. La Ville de Gaspé – propriétaire des installations – défraiera 100 000$ alors que le fédéral déboursera près de 300 000$ via Développement économique Canada pour les régions du Québec.

« On propose des activités de ski adaptées, mais les lieux ne le sont pas. On a vraiment hâte que le bâtiment soit adapté pour que tous puissent venir pratique les sports de glisse [...] Et on a de plus en plus de membres avec des passes de saison alors le chalet devient un peu petit. La terrasse nous permettrait d’avoir plus de surface, même si c’est en extérieur », explique la directrice générale, Gaëlle Vivier.

Ouverture et canons à neige

La date du 17 décembre est actuellement encerclée au calendrier pour l’ouverture officielle du Centre de ski Mont-Béchervaise. « Il faudra peut-être réévaluer avec l’annonce de pluie dans les prochains jours, mais à date les précipitations annoncées finissent par tomber en neige. On se croise les doigts pour pouvoir ouvrir avant la fin de l’année », ajoute la directrice générale.

L’an dernier, la station avait dû patienter jusqu’au 21 janvier avant d’ouvrir ses installations au public et avait dû passer outre le profitable temps des Fêtes. La direction générale lorgne d’ailleurs vers l’acquisition de canons à neige dans un horizon de trois à cinq ans. Une firme d’ingénierie a déjà effectué quelques relevés préliminaires afin d’évaluer les sources d’eau disponibles pour la convertir en neige. « C’est un projet à moyen ou long terme. Avec les deux dernières saisons qui ont commencé très tard, passées la mi-janvier, ça devient de plus en plus urgent d’au moins regarder ce qui peut être fait », conclut Gaëlle Vivier.

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