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06 septembre 2022

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

OPINION : J’ai mal à ma ville

PERCÉ

Percé

©Jean-Philippe Thibault - Gaspésie Nouvelles

Une lettre signée par Bruno Cloutier, maire de la Ville de Percé de 2009 à 2013.

Citoyens, citoyennes de la ville de Percé

On entend beaucoup de choses négatives au sujet de la gestion à la ville de Percé.

Pour débuter, le directeur général, qui est le fonctionnaire principal, réside dans un autre continent tout en recevant sa rémunération.  Selon un membre du conseil, une entente serait intervenue avec une personne en autorité à la ville. Cette entente n’a aucune valeur légale si elle n’a pas été entérinée par résolution.  Le directeur général, au nom de son intégrité, devrait renoncer à ses émoluments et la personne qui a autorisé cette affaire devra rembourser la ville en totalité.

La fameuse redevance (taxe) qui divise la population, a mal été vendue, est discriminatoire et injuste pour nos voisins, elle devrait être annulée tout simplement.  C’est faux de croire que cette taxe pourra nous rapporter 1,5 million annuellement.  C’est croire au miracle. Par contre, la ville pourrait récupérer cette somme par un meilleur contrôle de ses dépenses. 

Exemples :

- l’achat de machinerie, au coût de plusieurs centaines de milliers de dollars pour quelques heures de travail par année, pourrait être remplacé par une location de machinerie ou avoir recours à la sous-traitance pour une fraction des coûts

- la mise au rancart de machinerie après quelques années d’usure seulement, même chose pour les camions d’incendie qui ont dû être remplacés faute d’entretien, coûtent une fortune aux contribuables

- la gestion des contrats en été comme en hiver

- l’embauche exagérée de fonctionnaires, etc

Une réingénierie de tous les services s’impose.  Il faut revoir nos façons de faire dans tous les domaines, cesser d’improviser des projets sans en connaître les coûts, les conséquences et les frais opérationnels. La rivière Émeraude en est un bel exemple.  Au nom de l’argent on a dénaturé ce beau territoire.

Un autre projet semble être à l’étude, l’ouverture d’une carrière. Pour économiser 3 000 $ par année, on est prêt à investir 600 000$ dans ce dossier.

Il faut toujours se rappeler que dépenser est avant tout un investissement par contre une mauvaise dépense sera toujours du gaspillage.

Avec les engagements financiers et le service de dette qui explosent, il est temps qu’un comité citoyen attentif soit créé à Percé.

Actuellement, le conseil municipal, conseillers et conseillères sont loin de faire leur travail. Aux réunions du conseil, on les voit trop souvent impassibles, agir comme des pantins, levant le bras chacun à leur tour pour proposer une résolution rédigée à l’avance, tout en attendant la levée de l’assemblée et le prochain chèque de paie.

Mon intervention se veut un « wake up call ». À vous d’agir.

Commentaires

7 septembre 2022

Louis Beaulieu

Bravo M. Cloutier, une analyse pertinente ... Serez-vous le prochain président du comité des vigilants ? Le réveil est nécessaire et il est temps que le Conseil municipal prenne à cœur les préoccupations des résidents.

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