Économie
Retour11 octobre 2019
Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca
Les municipalités de l'Est-du-Québec applaudies pour leur leadership dans la filière éolienne
ÉNERGIES RENOUVELABLES
©Photo Gracieuseté
Les différents représentants de l'Alliance de l'Est qui représente 154 municipalités gaspésiennes et bas-laurentiennes.
L'Alliance de l'Est qui comprend 154 municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie a reçu deux reconnaissances importantes soulignant son rôle de premier plan dans le développement de l'énergie renouvelable au pays.
Ces deux reconnaissances sont le « Prix du leadership collectif » remis pour l'unicité du partenariat entre les municipalités et le « Prix du projet éolien 2019 » pour le développement du parc Nicolas-Riou dont l'Alliance est propriétaire à 50 %. Ce partenariat permet à chaque municipalité membre du regroupement de toucher des profits sur une base annuelle qui peuvent être utilisées pour développer différents projets dans la communauté. Par exemple, à Sainte-Anne-des-Monts, le skatepark a pu être financé entièrement par ces profits sans que la Ville doive puiser dans son budget régulier. Même chose pour l'achat d'un tracteur articuler qui servira à déneiger les trottoirs et tondre le gazon l'été.
Pour Simon Deschênes, président de la Régie intermunicipale de l'énergie de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, cette reconnaissance représente une belle carte de visite. « Les résultats sont là. Nous sommes un modèle unique au Québec et de pouvoir représenter la Gaspésie au niveau national me rend très fier. C'est d'ailleurs la Gaspésie qui a été pionnière là-dedans. Le Bas-Saint-Laurent a suivi et nous sommes devenus l'Alliance de l'Est. »
Au-delà de ces reconnaissances, les deux régies intermunicipales, qui possèdent un champ de compétence approuvé par le provincial, cherchent maintenant à élargir leur pouvoir d'agir. « Nous voulons obtenir des compétences dans le photovoltaïque solaire puisqu'il pourrait y avoir de tels projets avec Hydro-Québec dans les années à venir et nous voulons êtres prêts », conclut Simon Deschênes.
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