Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

15 avril 2024

Bénévole depuis plus de 70 ans

GASPÉ

Mauril Minville

©Archives - Gaspésie Nouvelles

Mauril Minville lors d'une conférence de presse à propos du retour du train en Gaspésie.

En cette 50e Semaine de l'action bénévole, instinctivement, le premier nom qui vient à l’esprit de plusieurs lorsqu’il est question de ce sujet à Gaspé et les environs, c'est celui de Mauril Minville.

L’homme a aujourd’hui 72 ans de bénévolat derrière la cravate, soit depuis ses débuts dans l’arène politique lors de l’élection générale de 1952. Depuis, il n’a jamais cessé de s’impliquer gratuitement pour différentes causes qui lui tiennent à cœur; ce qu’on pourrait définir comme une implication bénévole « militante » afin d’améliorer le quotidien de tout un chacun.

La liste des choses qu’il a contribuées à mettre en place est impressionnante, allant de Radio-Gaspésie au journal Le Pharillon dans les années 1970, Centraide Gaspésie à la fin des années 1980 – qui aujourd’hui récolte plus de 500 000$ par année – en passant par la mise sur pied d’un service d’orthopédie à l’hôpital de Gaspé au début des années 2000, ou encore plus récemment le retour du train jusqu’au bout du monde.

« On ne peut pas toujours compter sur les gouvernements ou les municipalités, particulièrement dans des communautés éloignées où on n’a pas le luxe d’avoir des services publics très élaborés », note le principal intéressé. Celui-ci s’est aussi impliqué dans le hockey junior, les régates, le Musée de la Gaspésie ou encore la zec.

Mauril Minville a d’ailleurs obtenu le Prix Hommage Aînés en 2022, une distinction qui vise à mettre en lumière la contribution exemplaire de personnes aînées œuvrant bénévolement dans leur région pour favoriser le mieux-être des personnes aînées ainsi que leur participation accrue à la société.

« C’est primordial, sinon il y aurait beaucoup d’activités qui n’auraient pas lieu dans nos communautés. Ça en prend du bénévolat. J’ai eu le bonheur de voir plusieurs dossiers se réaliser et réussir. Pour moi, ça c’est ma paye! »

À l’image des anniversaires de mariage, nous suggérons que le bénévolat puisse avoir ses propres noms à chaque année d’implication. Si les noces de bois (5 ans), d’argent (25 ans) et d’émeraude (40 ans) existent, il faudrait rapidement trouver un équivalent pour les années d’engagement. Mauril Minville pourrait ainsi bientôt recevoir celui pour les 75 ans. Ceci dit, il se dit aussi fier de ce qu’il aperçoit sur le terrain encore aujourd’hui.

« Je ne suis pas aussi actif qu’avant, mais je vois des belles choses. Ça prend du monde avec le cœur à la bonne place et qui donne de son temps. Si on recule dans les archives pour voir tout ce que la société civile a fait avec du bénévolat, c’est impressionnant. Ça serait très différent sans ça », conclut-il.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média